Cette journée un peu spéciale, mais pour pas tout le monde, s’est déroulée tout à fait normalement, entre un petit déjeuner très politique des forces vives de Vanves avec le Secrétaire d’Etat Frédéric Lefebvre à l’invitation de Bernard Gauducheau au dépôt de Gerbe square François Mitterrand à l’initiative de Guy Janvier en fin d’après midi, le temps étant lourd et assez orageux comme un certain 10 Mai 1981. Personne ne portait le deuil de cette défaite de VGE, 30 ans après alors qu’elle était encore vivace dans l’esprit de ceux qui l’ont toujours appelé « le Président », alors que l’envie n’avait pas manqué à un vanvéen resté giscardien de porter une cravate noire ce jour là.
« L’intérêt d’un tissu économique local fort » était le théme du petit déjeuner que le Maire a organisé à Panopée avec les forces vives de Vanves, commerçants, artisans, chefs d’entreprises, hier matin, avec un invité de marque : Frédéric Lefebvre, secrétaire chargé notamment du Commerce et de l’artisanat auxquels s’étaient joint, PC Baguet, président de GPSO et député maire UMP de Boulogne, Hervé Marseille, Maire de Meudon et Vice Président de GPSO, MM Goupillat et Durance, présidents de la CCI 92 et de la Chambre des Métiers 92. « Vanves n’est pas isolé depuis qu’elle fait partie d’une Communauté d’Agglomératioon, troisiéme pôle économique après la Défense. Nous appartenons à ce véritable porte-avions et il nous faut renforcer les liens avec GPSO pour profiter de cette dynamique » a expliqué Bernard Gauducheau en introduction, tout comme Hervé Marseille et Pierre Christophe Baguet qui a indiqué que Velizy souhaitait rejoindre GPSO qui pourrait accueillir des villes comme Marnes La Coquette, Vaucresson, Garches et Saint Cloud.
Frédéric Lefebvre a reconnu que Vanves représentait ce matin une pause entre plusieurs étapes provinciales, qui l’avait amené à parler du commerce de centre ville « qui est un enjeu majeur » à ses yeux. « Il fait parti des préoccupations des français. D’autant plus qu’il y a un retour du commerce en centre ville depuis 3 ans grâce à sa proximité, sa convivialité, sa qualité ». Il a parlé des armes et des moyens dont disposent les élus : Le droit de préemption, pour assurer la diversité des commerces. L’Internet pour préparer l’avenir avec d’énormes surfaces de ventes à conquérir. Il a expliqué qu’il travaille beaucoup sur Internet qui doit prolonger l’activité des commerçants et leur permettre d’affronter les mutations à venir. Le FISAC qui est un outil pour les maires qui veulent dynamiser leurs villes, qu’il essaie de ré-organiser et de décentraliser : « s’il a aidé à la rénovation des vitrines, je souhaite qu’il aide les vitrines virtuelles »… Vanves en a bénéficié sur 3 tranches (1,2M€) pour le centre ville. Il a abordé » la simplification des démarches et formalités des entreprises, TPE, PME, commerces… en revenant sur ses assises où ont été annoncés 80 décisions demandés depuis 30 ans pour quelques unes d’entre elles par les PME et TPE
Quelques heures plus tard, Vanves avait rendez-vous avec la nostalgie, en tous les cas pour les représentants du peuple de gauche vanvéens. Plus d’une quinzaine de personnes se sont retrouvés square François Mitterrand pour un dépôt de gerbe devant la plaque qui rappelle son inauguration un certain samedi pluvieux du 26 Novembre 1996, juste en dessous de la fenêtre du Bureau du maire de Vanves. Guy Janvier y avait tenu. Et c’était une première dans notre ville, car jamais jusqu’à présent, les socialistes n’avaient, comme les gaullistes, déposer une gerbe au square portant le nom de l’homme qu’ils vénérent.
Ils se sont retrouvés ensuite à leur permanence du 82 rue Sadi Carnot pour un pot amical et convivial et inaugurer une exposition de journaux et revues datant du 10 Mai 1981 et des jours suivants avec des témoignages écrits de militants socialistes sur leur 10 Mai 1981. Un militant diffusait même sur un écran, le film de l’inauguration du square François Mitterrand qu’il avait tourné, en présence de Robert Badinter, l’actrice Danièle Delorme qui a lut des extraits du discours de cancun. Et Suzanne Guerif a remis à Guy Janvier un exemplaire du discours qu’il avait prononcé ce jour là et qu’il avait gardé. Quelques militants sont allés à la Bastille pour le concert, mais sans l’orage cette fois-ci.